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Critique

WONDERFUL DAYS

publié le

Nous sommes en 2142. La guerre et la surpollution ont eu raison de notre belle

 

Nous sommes en 2142. La guerre et la surpollution ont eu raison de notre belle planète. Paysages ravagés, empestés, ciel assombri de nuages gris, pluie omniprésente. Cela fait longtemps que le soleil ne darde plus la terre de ses rayons dorés. Dans ces contrées hostiles, deux villes s'affrontent. Ecoban, cité ultramoderne qui tire son énergie de la pollution qu'elle produit et recycle. Non loin, Marr, ghetto où vivent, confinés près des puits de pétrole, les rebus de la société. Rejetés, méprisés, les Marriens servent de main-d'œuvre pour la métropole high-tech. Arrive le jour où Ecoban est en crise et cesse de se développer… Cette fable futuriste, sur fond d'écologie et de crise politique, est le premier long métrage du coréen Moon-Saeng Kim. L'une des particularités du concepteur est de mélanger plusieurs techniques visuelles (matte-painting, images de synthèse, maquettes miniatures...) conférant au manga une esthétique d'une stupéfiante beauté. Les images finales, rehaussées par la musique de l'orchestre symphonique de Prague, frôlent la perfection. Grand Prix Anim'Arts au Festival de Gérardmer 2004, Wonderful Days s'adresse plutôt à un public adulte.
(Magda Ettalibi, Charleroi)

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