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Critique

MORPH THE CAT

publié le

Après 20ans d’absence, Donald Fagen connu pour sa participation au coté de Walter Becker dans le groupe novateur des années 80, Steely Dan, reformé le temps de deux albums assez récents, enregistrés presque coup sur coup, « Two against nature et […]

Après 20ans d’absence, Donald Fagen connu pour sa participation au coté de Walter Becker dans le groupe novateur des années 80, Steely Dan, reformé le temps de deux albums assez récents, enregistrés presque coup sur coup, « Two against nature et Everything must go » en 2003, revient avec un troisième album solo, « Morph the cat ». Après deux  albums de haute volée, avec « The Nightfly et Kamakiriad », quelques musiques de film, cet auteur compositeur interprète, ici, sous sa seule autorité, nous entraîne, une fois de plus dans ses domaines de prédilection. La pop baroque. L’homme derrière Steely Dan, distille ces atmosphères nocturnes et urbaines des Etats-Unis, traversées de mélodies reconnaissables dés les premiers accords. Entre langueur et détachement, nonchalant et chaloupé avec un phrasé discret, décalé, sous un  nappage de chœurs parfois un peu trop présents, il faut le reconnaître. Donald Fagen conserve néanmoins cette patte mélodique singulière aux arrangements jazzy peaufinés, matinés de légères pulsions funky. « Morph the cat » conserve sans prendre une ride, cette forme de poésie et de distance que l’on associait dans les années 70 à un genre pop FM ou rock californien.

 

(Ses influences : le blues, Duke Ellington, Charlie Parker, Thelonious Monk, Coltrane, mais aussi Chuck Berry, les poètes de la Beat Génération) (Steely Dan fait référence au nom d’un personnage du festin nu roman de William Burroughs.)

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