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Critique

NO TIME FOR DREAMING

publié le

Charles Bradley découvre James Brown en concert à l'Apollo début des années60. L'énergie communicative du " Godfather of soul " donnera l'impulsion à Charles Bradley de tailler sa voie dans le circuit de la soul. Il ne rencontrera toutefois pas le […]

Charles Bradley découvre James Brown en concert à l'Apollo début des années60. L'énergie communicative du " Godfather of soul " donnera l'impulsion à Charles Bradley de tailler sa voie dans le circuit de la soul. Il ne rencontrera toutefois pas le succès à la hauteur de son talent, subsistant à travers différents petits boulots. Éclipsé à diverses reprises par une vie tourmentée c'est Gabriel Roth de Daptones Records qui le ressort aujourd'hui (2011) de l'ombre et lui permet d'enregistrer ce disque. À l'instar d'un Lee Fields , Charles Bradley propose bien plus qu'un exercice de style " James Brown Revival " mais une soul profonde à la voix écorchée se faisant l'écho d'un parcours besogneux et cabossé. On sent beaucoup d'humanité et quelque chose de vrai dans cette voix. Humble et juste, c'est prenant. Recommandé.

Bertrand  Backeland

 

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