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Critique

CHANTS SACRES DE NUBIE ET DE KORDOFAN

publié le

Madih, poème religieux qui doit son nom au verbe madaha : louer.
Madih, poème religieux qui doit son nom au verbe madaha : louer. C’est devenu, petit à petit, un corpus religieux essentiel qui s’est probablement diffusé à
partir de l’Égypte ou du Yémen. Il s’agit de rendre louange à Dieu en chantant des poèmes d’inspiration tant populaire que classique et en s’accompagnant, généralement du moins, au tambour sur cadre. C’est une expression de la foi typique du soufisme que perpétuent des familles, sortes de dynasties qui transmettent cette tradition de génération à génération. Le chant se fait en groupe, mené par un leader auquel répondent les autres tandis que les tambours donnent le rythme. On est certes proche d’autres expressions du soufisme et des différentes quêtes d’union avec Dieu par le chant et l’extase musicale, mais on est cependant dans une tradition bien spécifique qui mérite nombre d’auditions comparées avec les autres pratiques du soufisme.
(Étienne Bours, dépt. Musique)

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