L’artiste peint depuis toujours mais c’est lorsqu’elle s’inscrit à l’École des Arts de Braine-l’Alleud qu’elle approfondit son désir d’aborder l’humain au travers de ses créations. C’est par son métier de déléguée médicale et qu’elle trouve son inspiration. Patients, visiteurs, passants en attente dans les couloirs et les salles d’attente.

Son travail se matérialise par l’utilisation de journaux médicaux déchirés, abîmés, et les personnages qu’elle peint par-dessus représentent les personnes déchirées et abîmées qu’elle croise en milieu hospitalier et qui ont besoin d’être « réparés ».

La seconde partie de son travail représenté traite l’idée de propagation. Les œuvres ne sont plus figuratives mais de l’ordre de l’abstraction, de taches et de propagations, comme des maladies ou des virus qui se développent. Elle utilise des pigments naturels, sirops, médicaments, désinfectants qu’elle mélange au gré des réactions chimiques qui se forment.

Le mur blanc du 7m², les encadrements en plexiglas et la tablette en inox rappellent quant à eux les surfaces aseptisées des hôpitaux.

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