Dans les pays qui ont autorisé son usage, la reconnaissance faciale est principalement utilisée par les forces de police à des fins de surveillance et sécurité publique. Ce dispositif, qui nécessite un réseau de caméras de surveillance et une technologie d’intelligence artificielle capable de traiter des données biométriques pour pouvoir identifier une personne, n’a-t-il pas des effets néfastes en matière de respect des droits fondamentaux ? Est-ce que la répression n’est pas une conséquence perverse de son utilisation ?

Ne serait-il pas temps que nous toutes et tous, citoyen·nes puissions débattre en la matière afin qu’au final une législation protectrice soit établie ?

Avec nos intervenant·es, nous questionnerons cette technologie et les choix de société qu’elle pose afin d’en interroger les limites d’un développement responsable et éthique.

Intervenants :

• Hugues Bersini, membre de l’académie royale de Belgique, professeur à l'Université Libre de Bruxelles et co-directeur du laboratoire IRIDIAULB
• Jérémy Grosman, Université de Namur, Faculté de philosophie et lettres
• Caroline Lequesne Roth, Maîtresse de conférences en droit public (HDR), Université Côte d’Azur, chercheuse au centre Perelman de l'ULB (en distanciel depuis Nice)
• Douce Bigirimana et Yaëlle Mbouopda, membres d'Amnesteam ULB
• Modérateur : Rémy Farge, Ligue des droits humains, LDH
  
  

Une action de vente de bougies Amnesty International sera proposée durant la soirée.

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