Exploration de la musique classique… par les sentiers des phénomènes météorologiques, faune et flore, éléments, paysage, saisons et quelques volatiles.

Que la nature inspire les créateurs, ce n’est un secret pour personne ! Les peintres de Lascaux en faisaient déjà la démonstration. En ce qui concerne la matière sonore, de nombreuses tendances coexistent : retranscription plus ou moins fidèle ou interprétation teintée d’émotion de ce que la nature donne à entendre. Et pour les exemples, tout fait farine au bon moulin : phénomènes météorologiques, faune et flore, éléments, paysage et saisons, etc. Un peu de tout !

Je vous ai fait grâce de la Sixième Symphonie de Beethoven sous-titrée La Pastorale et de sa description d’une fête paysanne interrompue par un orage pour préférer l’orage de Vivaldi dans ses Quatre Saisons. J’ai limité les interventions du coucou, oiseau si facile à imiter, grande source d’inspiration toutes époques confondues pour laisser la parole à d’autres volatiles bavards. L’eau tient ici une place de choix mais « L’eau, c’est la vie », c’est bien connu n’en déplaise à ceux qui ne jurent que par le vin la bière. Néanmoins, l’oreille fait la différence et je ne suis pas sûre qu’un tambour d’eau produise le même son avec du vin. Pour finir en beauté, je laisse Manuel de Falla « mettre le feu »…. (AG)