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Disponibilité et classement

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RISE AGAIN
Lee "Scratch" PERRY

  • Ref. KP3159
  • M.O.D., 2011.

11 nouveaux titres de Lee Scratch Perry qui arrivent dans la foulée de l'album REVELATION [KP3158] paru récemment. On y entend toujours la voix éraillée du vieux prophète sur une gamme d'arrangements mid-tempo plus convenus et moins contrastés que l'album REVELATION. Cet album ci est produit et entièrement arrangé par Bill Laswell pour fêter les 75 ans du "papy-dub". Avec en featuring Tunde Adebimpe du groupe TV ON THE RADIO, la chanteuse éthiopienne Gigi Shibabaw et le toaster jamaïcain Hawk(man).

En 1968, sur le morceau " I Am The Upsetter " qu'il enregistra pour le label de Joe Gibbs, Lee Perry chantait " I am the Upsetter, You'll never get rid of me" (" Je suis l'Enquiquineur, vous ne vous débarrasserez jamais de moi "). Après presque soixante ans de carrière, on commence à le croire. Hyperactif depuis les années 1950, lorsqu'il débuta comme homme à tout faire pour le grand Clement Coxsone Dodd, Rainford Hugh Perry, à 75 ans cette année, semble avoir tout fait, tout traversé, et tout inventé. Il a participé à la transformation du rocksteady en reggae dans les années 1960, à l'invention du Dub, il a introduit le sampling dans le reggae, suivi l'évolution vers le digidub, s'est essayé au dubstep, a produit tout ce qui joue et chante en Jamaïque et ailleurs, de Junior Murvin, Max Romeo, aux Congos, en passant par Bob Marley, les Clash ou Ari Up des Slits. Il s'est créé une légende, ou plutôt une série de légendes, lancées, entretenues et contredites par lui-même. Il aurait ainsi brulé son studio, le Black Ark, pour le purifier des mauvaises vibrations, à moins que ce ne soit dans un accès de colère, à moins que ce ne soit pas vrai. Il s'est mis à dos la moitié de la profession, se brouillant avec Dodd, se fâchant avec Joe Gibbs, accusant Chris Blackwell, le patron du label Island, d'avoir utilisé le vaudou pour transformer Bob Marley en zombie. Il s'est ainsi fait une liste d'ennemis, réels ou imaginaires, alimentée par une paranoïa grandissante, il se dit poursuivi par la CIA, le FBI, par CBS, par les scary politicians de ce présent disque, et toujours, par Chris Blackwell. Et aujourd'hui de poursuivre, du chalet suisse où il vit à présent, une carrière protéiforme, mutante, qu'il accumule en roue libre, alignant morceau après morceau, en freestyle, produisant un flux incessant de morceau ou il déballe, sous le mode du cadavre exquis, du stream of consciousness, un mélange de référence rastafarienne à l'Empereur d'Ethiopie Hailie Selassie, au Livre des Révelations, à la Cabbale, aux chérubins, aux séraphins, mais aussi aux Singers And Players, à son tracteur à Negril, au Zodiaque, aux extraterrestres, à Bob Marley, aux services secrets du monde entier, etc. Il ajoute sur cet album un nouvel invité sur cette longue liste de sujets de conversation et dédie une chanson à Michael Jackson. C'est peut-être un hommage, peut-être pas. La chansonse concentre sur son nez, et donne quelque chose comme " Tu es effrayant, Michael, Qu'est ce que tu as fait à ton nez ? Moi je reste noir, j'aime bien mongros nez " (Freaky Michael). (BD)

Interprètes

Pistes

  • 1 Higher level
  • 2 Scratch message
  • 3 Orthodox
  • 4 Wake the dead
  • 5 Rise again
  • 6 African revolution
  • 7 Dancehall kung fu
  • 8 E.t.
  • 9 House of god
  • 10 Butterfly
  • 11 Inakaya (Japanese food)