Déodorants cancérigènes, rouges à lèvres qui plombent le foie, crèmes de jour stérilisantes ? Les industries cosmétiques françaises sont leaders mondiaux sur le marché de la beauté et de l'élégance.

Pourtant, la réglementation sanitaire des produits de beauté dans l'hexagone est encore balbutiante. Agents de synthèse pétrochimiques, nanomatériaux indégradables et vivisections hasardeuses, font peser un risque sur l'environnement, la biodiversité et sur notre santé.

Des alternatives 100 % écologiques existent et nombre de petits fabricants s'engouffrent dans cette nouvelle brèche "bio". Mais, contrairement à l'alimentation, aucun statut n'est reconnu à la cosmétique naturelle par les instances dirigeantes françaises.

Différents cahiers des charges sont établis par des organismes certificateurs indépendants qui proposent chacun leurs labels. Pour nous, consommateurs, ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver.

Il n'empêche, la panique sanitaire de l'été 2007 (une canicule meurtrière sur le sol français) devrait inciter à plus de précautions.