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LES TRAVAILLEURS PAUVRES - DVD
F.G.T.B./C.E.P.A.G. - Paolo ZAGAGLIA

  • Ref. TZ0088
  • Produit en 2006, Belgique.

Quand on parle de "working poors", c'est-à-dire de travailleurs pauvres qui ont un revenu ne leur permettant pas d'échapper à la pauvreté, on pense à raison aux Etats-Unis. Cependant, ces dernières années, l'Europe n'échappe plus à ce phénomène en augmentation. Une progression que les statistiques officielles de l'Union Européenne confirment : 6% de salariés européens sont pauvres. Ils perçoivent un revenu inférieur à 60% du salaire médian de leur pays.

En Belgique, le livre annuel sur la pauvreté et l'exclusion sociale, publié par l'Université d'Anvers en décembre dernier, signale que 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit plus d'un million et demi de personnes gagnant moins de 772 euros par mois pour une personne isolée. En ce qui concerne les travailleurs pauvres, la Belgique fait mieux que les autres pays européens. Elle ne compte, si l'on peut dire, que 3% de salariés pauvres (6% pour l'Europe). Un chiffre cependant en augmentation.

Le taux de syndicalisation élevé et le poids plus important des organisations syndicales belges expliquent ce meilleur résultat. Il se traduit, notamment, par une indexation automatique des salaires, préservant mieux le pouvoir d'achat des travailleurs, et un salaire mensuel minimum interprofessionnel garanti (SMMIG) à 1.258,91€ bruts, le troisième en importance en Europe. Mais la FGTB considère ce montant insuffisant, raison pour laquelle le relèvement du SMMIG est, avec la création d'emplois de qualité (flexibilité limitée des contrats), une des revendications prioritaires en vue des négociations interprofessionnelles.

En conclusion, la pauvreté n'est jamais une fatalité, celle des salariés encore moins. Répartir de manière plus égalitaire les richesses créées, en continuelle augmentation, est un défi majeur de nos sociétés et une revendication essentielle de la FGTB, passant par des créations d'emplois et des hausses salariales, pour permettre aux travailleurs de mener une vie digne.