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BROTHERS OF THE NIGHT
Patric CHIHA

  • Ref. TJ1320
  • Produit en 2016, Autriche.
  • DVD ZONE 0,. Langue AL, BU st. FR, AN. Durée : 85'.

De frêles garçons le jour, des rois la nuit. Ils sont jeunes, roms et bulgares. Ils sont venus à Vienne en quête de liberté et d'argent facile. Ils vendent leurs corps comme si c'était tout ce qu'ils avaient. Seul les console, et parfois les réchauffe, le sentiment si rassurant d'appartenir à un groupe. Mais les nuits sont longues et imprévisibles.

Compléments (37') : Entretien avec le réalisateur (23') - Débat au cinéma Georges Méliès de Montreuil (9') - Galerie photos ('50) - Musique originale du film (3') - Bio-filmographie - Film annonce (1'30).

"Il flotte dans ce nouveau long-métrage de Patric Chiha (...) une poésie insaisissable et mystérieuse, sensuelle et terriblement envoûtante. Cette puissance onirique est explicite dès les premières secondes, entre la stylisation nocturne de l'image, qui baigne dans une atmosphère de désir (des teintes rouges, violet, roses), et un décor presque fantôme. C'est dans ce contexte que le réalisateur suit le quotidien nocturne d'une bande de jeunes Bulgares vivant de la prostitution. Ils ont à peine la vingtaine, sont parfois mariés, et ne vivent pratiquement que la nuit. Dès la séquence d'ouverture, cette atmosphère hybride dévoile ses clins d'oeil à Fassbinder, à Genet, à Pasolini : l'interpellation (« capitaine, capitaine » !) de Stefan à son ami Yokono devient autant un ordre qu'un énoncé de désir, et n'est pas sans rappeler les convoitises au coeur du Querelle de Fassbinder. À l'instar de cette oeuvre, le film se déroule également dans un bar érigé en lieu de vie, où cette bande de jeunes hommes se retrouvent pour faire la fête, et y côtoyer leurs clients. C'est peut-être dans la rencontre immédiate entre ces jeunes hommes et cette ambiance nocturne que le film déploie l'enjeu propre à ce dispositif filmique : comment ces jeunes hommes vont-ils se laisser appréhender par la fiction ?" extrait d'un article de Ferhat Abbas, in www.critikat.com, 07/02/2017

"Film quasi documentaire, puisque tous les acteurs jouent leur propre rôle, Brothers of the Night nous plonge dans l'intimité de cette communauté d'hommes qui parlent, dans un étrange mélange de langues, des expériences qu'ils ont eues avec leurs clients et se vantent du montant qu'ils sont parvenus à leur faire payer. Ils évoluent dans un monde sans femmes. Les seules présences féminines sont réduites au tableau d'une fille nue qui recouvre les murs du Rüdiger, ce night-club où les boys en perfecto font leurs affaires, et aux écrans de leurs smartphones où défilent photos de famille, d'épouses et d'enfants, fenêtres lumineuses sur leur lointaine vie bulgare. (...)Brothers of the Night donne l'impression d'un film saisi au vol, à la beauté fugace et mélancolique, sourd témoignage de la violence du monde contemporain. Il est parsemé de moments de vérité assez bouleversants, comme par exemple quand l'un des garçons, fatigué de son existence, a ce questionnement qui n'est pas sans rappeler la figure archétypale d'un James Dean : "Je ne sais pas à quoi sert ma vie." extraits d'un article de Bruno Deruisseau, in www.lesinrocks.com, 03/02/2017

Intervenants

Réalisation :
Scénario :
Équipe technique :