Compte Search Menu

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies permettant d’améliorer le contenu de notre site, la réalisation de statistiques de visites, le choix de vos préférences et/ou la gestion de votre compte utilisateur. En savoir plus

Accepter
 

Disponibilité et classement

ou
{{ media.unnormalized_title })
Contenus et/ou évènements liés

ARCHITECTURES, VOLUME 3
Richard COPANS - Stan NEUMANN - Frédéric COMPAIN

  • Ref. TE0523
  • Produit en 2001-2003, France.
  • DVD ZONE 0,. Langue FR, AN, AL. Durée :160'.

De Paris à Chicago, en passant par Berlin et la Finlande, "Architectures" est une collection qui offre un regard unique et extrêmement didactique sur les plus grandes réalisations architecturales. Chaque bâtiment est choisi pour son aspect exemplaire dans l'évolution de l'architecture. Il est exploré de fond en comble, décortiqué depuis les fondations jusqu'aux couvertures. Un travail sur le terrain qui fait apparaître des questions pratiques et simples, et la façon dont l'architecte y a répondu.

Chaque film repose sur un tournage minutieux avec l'aide de moyens sophistiqués. Une maquette du bâtiment permet de montrer de façon claire et ludique ce qui est autrement invisible : les étapes de la conception du bâtiment, son principe constructif, l'agencement des espaces,... Dans les films consacrés aux réalisations d'aujourd'hui, l'architecte intervient lui-même brièvement, apportant un éclairage plus subjectif en contrepoint de l'enquête.

Volume 3 (6 documentaires de 26').

1. "Le Musée juif de Berlin" (Stan Neumann, Richard Copans - 2002) - Le bâtiment, construit à Berlin par l'architecte Daniel Libeskind, pose d'emblée une question que l'architecture n'a pas l'habitude d'aborder : celle de ses propres limites. Comment l'architecture peut-elle construire là où tout a été détruit sans effacer les traces de ce qui a disparu ?

2. "L'Opéra Garnier" (Stan Neumann - 2001) - Dans cette oeuvre, devenue le symbole du style Second Empire, Garnier révèle un tempérament de tendance baroque. Il use d'une décoration éclectique, surchargée et fastueuse, qui masque la structure interne en fer. S'y mêlent les arts décoratifs et les disciplines qui constituent les beaux-arts, peinture, sculpture, gravure, tous au service de l'architecture. La volonté du concepteur : construire une bulle qui isolerait les spectateurs du monde extérieur pour les préparer à entrer dans l'univers de l'opéra. Garnier rêvait d'un palais-spectacle capable de rivaliser avec les oeuvres qui allaient y prendre place, jusqu'à souhaiter d'être le directeur de l'opéra et non pas seulement son architecte.

3. "Le Couvent de La Tourette" (Richard Copans - 2002) - Construit entre 1953 et 1960 à Eveux, près de Lyon, le couvent de la Tourette est la dernière grande oeuvre de Le Corbusier en France. Le couvent doit abriter quatre-vingts étudiants, être à la fois lieu d'habitation, lieu d'étude et lieu de prière. Au lieu d'élever le bâtiment depuis le sol, Le Corbusier l'abaisse à partir de la ligne horizontale du toit et va à la rencontre de la pente qu'il touche "comme il peut".

4. "La Casa Milà" (Frédéric Compain - 2003) - En 1906, des fabricants de céramique commandent à Gaudí un immeuble d'habitation qu'ils veulent monumental. L'architecte conçoit la Casa Milá comme un édifice dédié à la Vierge du Rosaire : le bâtiment ressemble à un immense piédestal qui doit accueillir une sculpture de la Vierge sur le toit. La polychromie, très présente dans les réalisations de Gaudí, est ici plus limitée en façade et s'efface au profit d'un seul et même matériau, une pierre blanc-crème qui donne son surnom, la Pedrera (la carrière), à l'édifice. C'est dans les détails que l'architecte laisse libre cours à son goût de la décoration: ferronnerie des balcons qui évoquent la végétation, polychromie des balustrades, cheminées travaillées avec des fragments de marbre et de céramique, escaliers coiffés de formes arrondies.

5. "L'Auditorium Building de Chicago" (Stan Neumann - 2002) - Le Chicago Auditorium Building a été construit par l'architecte Louis Henry Sullivan en association avec l'ingénieur Adler. C'est un complexe rassemblant dans un seul bâtiment un hôtel de luxe, des bureaux, et une salle d'opéra. L'idée des commanditaires étant que l'hôtel et les bureaux allaient combler le déficit de l'opéra qu'on voulait populaire. À l'époque de sa construction ce fut le bâtiment de tous les records, le plus haut du monde, grâce à sa tour de 17 étages et abritant en son sein la salle de spectacle la plus grande des États-Unis, 4.500 places assises. Si la tour, construite en maçonnerie traditionnelle, fut rapidement dépassée par l'apparition du gratte ciel à charpente métallique, la salle de spectacle reste aujourd'hui encore extraordinaire tant par ses dimensions vertigineuses et sa perfection acoustique que par le traitement architectural et décoratif qui rompt radicalement avec la tradition de la salle d'opéra européenne.

6. "Le Centre municipal de Säynätsalo" (Richard Copans - 2003) - La commune de Säynätsalo s'étend sur trois petites îles du plus grand lac de Finlande. Ses habitants travaillent tous pour une grande usine de transformation du bois installée sur l'une des îles. En 1949, le maire communiste et le directeur de l'usine demandent à Alvar Aalto, enfant du pays et l'un des plus grands architectes du XXe siècle, de concevoir un centre municipal. La petite commune a un projet modeste : un hôtel de ville, quelques logements de fonction, des commerces et une bibliothèque, le tout rassemblé dans un même complexe. Pour Alvar Aalto, l'enjeu est double : bâtir au milieu de la forêt un monument urbain inspiré par la cité idéale de l'Italie de la Renaissance ; et affirmer la supériorité des bâtiments civiques sur les bâtiments commerciaux.

Intervenants

Avec :
Avec la participation de :
Équipe technique :

Séquences

  • Le musée juif de Berlin
  • L' opéra Garnier
  • Le couvent de La Tourette
  • La casa Milà
  • L' auditorium building de Chicago
  • Le centre municipal de Säynätsalo