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Disponibilité et classement

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TIDELAND
Terry GILLIAM

  • Ref. VT0151
  • Produit en 2005, Canada, Royaume-Uni.
  • Langue AN, FR st. FR, NL. Durée :122'.

Après le décès par overdose de sa mère, la petite Jeliza-Rose s'installe avec son père Noah, un rocker sur le retour, dans une maison isolée reçue en héritage. Alors que le musicien meurt lui aussi d'une overdose, l'enfant se réfugie dans son monde imaginaire, encouragée par ses voisins un rien déjantés. En effet, Dell et son frère Dickens ne se sont jamais remis de la mort de leur mère et entretiennent des rites funéraires particuliers. Simple d'esprit, Dickens prend les champs pour des fonds marins. Jeliza-Rose discute sans cesse avec ses poupées dont il ne reste que les têtes, et encourage Dickens, désormais son amoureux, à mener à bien son ambitieux projet: tuer le terrible requin, en l'occurrence le train à grande vitesse qui passe à proximité de la maison...

"Portrait d'un enfant de onze ans confronté à l'étrangeté de notre terre, ce film, signé par un maître de la singularité, est lui-même étrange. Féru de mondes parallèles, de visions christiques et chevaleresques, de domaines surréels et de fables d'anticipation, le cinéaste a recours, pour son douzième long métrage, à la veine du gothique américain. Adapté du roman de Mitch Cullin, situé au Texas, le film suit le parcours initiatique de Jeliza-Rose. La voix de l'actrice Jodelle Ferland reproduit la narration à la première personne du livre. (...) La représentation à l'écran d'un vécu enfantin et féminin au seuil de l'adolescence, avec son regard subjectif, est une rareté. La jeune comédienne fait preuve d'une grande énergie. (...) Gilliam, hélas, est tombé dans le piège: vouloir tout expliciter sur le plan visuel et sonore, et maintenir, coûte que coûte, l'exclusivité du point de vue de la fillette. Les plans-séquences virvoltants, les variations de perspective, l'anamorphose, les effets spéciaux, les voix changeantes des "monologues ventriloques" s'empilent de sorte que le spectateur ne sait où donner de la tête. Ni la finesse de la perception de la narratrice ni son ironie ne paraissent comme il se doit. Elles sont écrasées par une caméra hystérique et omnivore". [Positif n°544]

"Getting Gilliam" (45').

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