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SEVERANCE
Christopher SMITH

  • Ref. VS0293
  • Produit en 2006, Allemagne, Royaume-Uni.
  • Langue AN, FR st. FR, NL. Durée : 90'.

Steve, Maggie, Harris, Richard, Jill, Billy et Gordon sont commerciaux pour un fabricant d'armes, Palisade Defence. Ensemble, ils se rendent dans une forêt reculée des Balkans, à Szeveranz, pour un séminaire censé renforcer leur esprit d'équipe. Au programme: paint-ball, activités collectives et farniente dans un chalet de luxe. Sur place, ils ne retrouvent pas leur patron et découvrent que leur résidence est tout sauf accueillante. Pire, ils sont rapidement pris en chasse par une bande de soldats d'élite surentraînés bien décidés à leur enlever la vie dans les pires souffrances. Effrayés, ils vont pourtant devoir faire preuve de ce satané esprit d'équipe pour survivre et découvrir les raisons de cet acharnement de violence.

"Avec "Creep", Christopher Smith avait réussi un petit film de série B glauque, malheureusement trop pétri de défauts pour rester dans les mémoires. "Severance", cocktail d'humour noir et de froide violence se positionne dans la même lignée. On ne pourra qu'admirer la facilité avec laquelle Smith parvient à faire entrer le spectateur dans le vif du sujet. La première scène, calant une musique guillerette sur un massacre en pleine forêt donne ainsi le ton avec ferveur. Ce ricanement sardonique du réalisateur pour les horreurs qu'il fait subir à ses personnages est l'une des forces du film et de ce jeu de massacre assez jouissif. Parsemé de quelques bonnes idées, comme cette séquence où chaque personnage donne sa version du lieu terrifiant où ils ont échoué, "Severance" tourne malheureusement en rond. La mise en scène de Smith, assez lambda, ne transcende jamais le genre horrifique et se contente d'être efficace. L'écriture, elle, fait parfois preuve de paresse, et apparaît comme une suite de séquences évidentes. On aurait aussi aimé que Smith lie davantage le métier de ses personnages (vendeurs d'armes) à leur sort mortuaire. Il aurait ainsi pu prétendre au grinçant de ses modèles, la série "The Office" et le film référence "Delivrance",au lieu d'être un simple divertissement, certes agréable, mais sans portée." [www.monsieurcinema.com]