C'est la manière dont la guerre du Vietnam était perçue "au pays" qui a intéressé Coppola. Si le Vietnam est bien au centre des conversations, il n'apparaît que par le biais de reportages télévisés que l'on aperçoit de temps en temps, et des morts auxquels on rend hommage. Portrait du pacifiste, de l'idéaliste, de celui qui "y a été", de celui qui a peur d'y aller ainsi que tous ceux qui croient encore que les U.S.A. vont gagner la guerre. Un film humain, intimiste, superbement servi par James Caan.