Dans Cream Parade, Manu donne sa voix a un narrateur obsédé par la désorientation sociale et existentielle. La parade est conduite par l’Innommable, une ombre nébuleuse, une crème faite de check-up des organes du Président, de chansons d’amour sur les Data Farm, sur l’adieu d’Internet aux êtres humains et leur réincarnation en tardigrades.

Les chansons dance sont pilotées par des synthétiseurs robotiques et des marching bands hip-hop. Les ballades et instrumentaux, utilisés ici comme rappel lyrique du 20ème siècle, agissent comme contrepoint sentimental aux danses de l’ordinateur. Cream Parade a été enregistré et produit à Berlin, mixé par Dirk Dresselhaus (Schneider T.M.) et masterisé par Rashad Becker.

Saveur humaine également : la chanteuse londonienne Heidi Heidelberg, le saxophoniste Greg Tirtiaux, l’organiste Adi Gelbart et le percussionniste brésilien Nyllo Canela (igloorecords.be).