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Publication

Le Magazine N°5 : Tout peut changer

Tout peut changer, par la culture, c’est le chantier qu’ouvre PointCulture en cette rentrée 2021 et qu’introduit Le Magazine N°5.

On sait que face à au changement climatique, à la sixième extinction et à l’épuisement des ressources naturelles, les meilleures décisions auront peu d’impact si elles ne sont pas portées par un renouvellement des imaginaires et des référents culturels. Mais comment s’y prendre ? Quel rôle pour le secteur culturel ? En tout cas, il est incontournable d’interroger nos « pratiques parfois automatiques, nos certitudes vieillissantes, notre discours tout faits sur notre rôle « essentiel » », comme l’écrit dans son édito notre rédacteur en chef invité, Philippe Kauffmann.

En clair, quel est le bon stratagème pour s’extirper des ornières mentales afin de prendre ensemble les bonnes bifurcations ? Jean de Munck (UCL) nous donne quelques pistes dans sa carte blanche « Subvertion culturelle du domaine de la lutte ».

Comment se mettre en mouvement à grande échelle ? Tout simplement, en marchant. La marche s’affirme de plus en plus comme discipline de ressourcement à laquelle se greffent d’innombrables initiatives inspirantes pour voir, entendre dialoguer autrement avec les contextes et les environnements. La preuve avec le Grand Tour, la Boucle Noire, les nouveaux chemins du sensible et la diversification des balades sonores.

Mais il y a déjà de multiples mouvements qui indiquent le chemin. Et le changement culturel concerne tous les domaines d’activité. Exemple avec les paysans qui reprennent la main sur toutes les techniques agricoles face aux grands complexes industriels, action que nous raconte Nicolas Alep. Plus près de chez nous il y a l’aventure de la Friche Boch, COMMUNA et son urbanisme transitoire aux dynamiques protéiformes, le collectif ipé activant l’intelligence collective pour repenser des quartiers avec ses habitant-e-s, c’est aussi Le Monty à Genappe qui expérimente le « faire culture en commun ».

L’éducation aux enjeux culturels sera un levier essentiel. Justement, le PECA se met en place et PointCulture s’y investit largement. Chaque magazine comprendra désormais quatre pages consacrées au PECA. On commence par une longue interview de Christine Bolze (Lyon2, collectif « éduction par l’art ») par Sarah Colasse (Ekla).

Pour la couverture et l’aération visuelle, les dessins de Rémy Hans, Prix des arts plastiques de la Province de Hainaut en 2020, font rêver. Minimalistes et puissants, ce sont autant d’interfaces poétiques vers des états d’âme propices au changement. Rémy Hans est artiste invité et sera exposé dans chaque PointCulture. Bien entendu, l’expertise historique, sons & images se décline en conseils de médias à voir et écouter. Comme dans chaque Magazine vous avez aussi rendez-vous avec le portrait de personnalités inspirantes qui, chacune, amorcent déjà le tout peut changer, à leur échelle.

Bonne lecture…


SOMMAIRE

04 Subversion culturelle du domaine de la lutte
14 Le grand tour
20 La boucle noire
24 Les nouveaux chemins du sensible
28 Tirés par les oreilles
34 Rémy Hans : de l'air ! De l'air !
40 Face au complexe agro-industriel, des paysans français s’organisent
46 Friche Boch
50 Communa, acteur « associationniste » de l’urbanisme transitoire
54 Quelles convergences pour faire ville ou territoire ?
56 Le sensible comme moteur d'éducation
60 La liberté pleine
64 Théâtre et réconciliation
68 D'autres points de vue
74 Ateliers urbains - Un cinéma collectif aux formes singulières
78 Excavated Shellac
82 Portraits et coups de cœur

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