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Portrait

URBNexpo | Portrait de Daniel Locus

Daniel Locus

Daniel Locus

La ville, c'est ... Un corps cellulaire complexe. Ses usagers, habitants, employés, visiteurs semblent évoluer sans jamais devoir se croiser. Le tissu urbain se déchire et se retisse au gré des changements de société. Les chancres, les friches sont autant de blessures urbaines que les témoins nostalgiques de ces tensions. La cicatrice aussi profonde soit-elle, est trop souvent prétexte à une opération radicale. Construire ou déconstruire ?

A étudié à l’Institut des Arts de Diffusion,
Vit et travaille à Ixelles où il pratique la photographie

www.locusdaniel.be


Une intervention de Daniel Locus sur le site de Wolubilis (2006-2007). 999 diapositives, 12 projecteurs, écrans translucides. L’idée de départ ; projeter sur les murs du Centre culturel de Woluwé-Saint-Lambert, le Wolubilis, des photos de la commune accompagnées de chiffres, de mots, de formes et de couleurs. La ville réécrite en équations.

Un jeu et une réflexion ironique (999 renvoie aux techniques de prix pratiquées dans le commerce), incisive et parfois cynique sur l’usage de la ville, de sa signalétique, de sa signification graphique et humaine. L’expo elle-même a été réalisée sous forme d’images fixes retravaillées en vidéo. Il est question de déconstruire les évidences, d’apprécier chaque détail dans sa forme propre. Les mots, les chiffres, les formes et les formules se succèdent comme autant de flots d’indices en quête de solutions (à imaginer).

Les 999 images projetées se confrontent, se répondent, jouant d’une réalité (im)probable. Les fenêtres sont à la fois le symbole de la ville et du regard que porte l’homme sur elle. Des formes simples, des images évidentes, qui, par leur juxtaposition et entremêlement, deviennent les clés d’une narration urbaine complexe, critique et mise en abîme de l’architecture et de ses utilisateurs. Dans ce travail, Daniel Locus exploite le flou en tant que révélateur des formes. [YH]

URBNexpo | Daniel Locus expose au PointCulture Liège du 10 février au 27 mars 2018 et au PointCulture Bruxelles du 8 février au 17 avril 2018.


- PointCulture : Un lieu urbain qui vous inspire particulièrement? 

- Le canal de Bruxelles, le port, ses friches.

- Une autre œuvre sur la ville, par un autre artiste que vous-même, éventuellement d’une autre discipline, importante à vos yeux?

- AND /MAAR, OP- AND /POUR, ET, de Peter Downsbrough au boulevard Emile Jaquemain à 1000 Bruxelles : une œuvre discrète, mais qui essaie de remettre en perspective une certaine lecture de l’espace urbain.

- Une initiative citoyenne urbaine qui vous semble questionner la ville de manière pertinente?

- Recyclart pour sa réappropriation d’un (non) lieu au cœur même de la ville, lieu aujourd’hui menacé. 

La ville se “cicatrise“ en permanence et éjecte ces lieux de sociabilisation sous la pression d’une urbanisation bien pensante (voir aussi le Magasin 4, avenue du port) qui laisse peu de place à l’expression d'une culture différenciée ou décalée.

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