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Playlist

Les douze travaux de Michel Legrand

Michel Legrand dans Cléo de 5 à 7

musique, cinéma, musique de film, Michel Legrand

publié le par Thierry Moutoy

Un retour sur la carrière du compositeur de musiques de film Michel Legrand en douze étapes

Sommaire


Cette playlist présente diverses facettes de la carrière de Michel Legrand (1932-2019), musicien et compositeur de musiques de films.

Rock and Roll Mops (1956)

En 1956, Henri Salvador sort un EP influencé par l’émergence des premiers 45 tours américains de rock 'n' roll sous le nom de Henry Cording and His Originals Rock and Roll Boys. Ce disque a été réalisé avec la complicité de Boris Vian (alias Vernon Sinclair) pour les paroles et de Michel Legrand (alias Mig Bike) pour la musique.



La Baie des anges (1963)

En manque d'inspiration, Michel Legrand improvisa ce thème en visionnant la séquence du jeu.


Archi-Cordes (1964)

En 1964, exaspéré par la la vague des grands orchestres de variété, Michel Legrand a l'idée loufoque d'enregistrer un disque de cordes pour tourner en ridicule les orchestres guimauve.



Qui êtes-vous Polly Maggoo ? (1966)

Michel Legrand composa cette ballade en 1966 sur les paroles de William Klein.


Michel Legrand at Shelly's Manne Hole (1968)

A son arrivée à Hollywood en 1968, Michel Legrand se voit proposer une série de concerts par le batteur Shelly Manne. 



The Thomas Crown Affair (1968)

The Thomas Crown affair est la première composition de Michel Legrand pour un film hollywoodien. Il a proposé d'écrire sa partition après avoir visionné les cinq heures de rushes du film, expliquant que sa musique pourrait servir de film conducteur au montage final. 

Il remporte l'Oscar de la meilleure chansons pour le morceau "The windmills of your mind". Une version française du titre adaptée par Eddy Marnay verra le jour en 1976.


Ice Station Zebra (1968)

Pour ce film du réalisateur John Sturges, Michel Legrand s'inspire des compositeurs Eric Wolfgang Korngold, Miklos Rozsa et Dimitri Tiomkin pour livrer une partition digne de l'âge d'or d'Hollywood et très lointaine de ses compositions plus pop.



Le Cercle rouge (1970)

Avant d’être finalement proposée au compositeur Eric Demarsan, la BO du film Le Cercle Rouge (1970) de Jean-Pierre Melville avait été confiée à Michel Legrand. Comme Melville voulait absolument tout contrôler dans l’élaboration de cette musique, Legrand refusa et ses compositions ne furent jamais utilisées. Il y a quelques années cette bande-son à tendance plus jazzy que celle de Demarsan fut exhumée par Michel Legrand lui-même.   


Le Mans (1971)

Michel Legrand s'entoure de musiciens d'exception (Ray Brown, Shelly Manne, Pete Candoli et Jean-Luc Ponty) pour une partition qui « exprime le mouvement de ces bolides qui tracent à des vitesses hallucinantes ».


The Man Who Loved Cat Dancing (1973)

La musique de The man who loved cat dancing est la deuxième partition de Michel Legrand à être rejetée par le réalisateur Richard C Sarafian parce qu'elle ne correspondait pas aux attentes. Legrand sera remplacé par John Williams.



La Flûte à six Schtroumpfs (1975)

La flûte à six Schtroumpfs est la première incursion du compositeur dans le cinéma d'animation.  Il signera quatre ans plus tard la musique du dessin animé de Jean Image Les fabuleuses aventures du légendaire baron de Münchaussen.


Never Say Never (1993)

Michel Legrand fut le premier Français à composer pour un James Bond.  Il sera suivi en 1995 par Eric Serra pour Goldeneye (mais avec moins de succès).



Une playlist réalisée par Thierry Moutoy et David Mennessier.

Image du bandeau extraite du film Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda, 1961)