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Playlist

Julos Beaucarne | Médiagraphie sélective

julos beaucarne Mon métier c’est de vous dire que tout est possible

publié le par Geoffrey Briquet

Voici la médiagraphie sélective réalisée par PointCulture dans le cadre de l'exposition itinérante "Julos Beaucarne - Mon métier c'est de vous dire que tout est possible". Cette exposition est réalisée par UCLouvain Culture en partenariat avec la Fondation Julos Beaucarne et diffusée par la Bibliothèque Centrale de Brabant wallon.

Sommaire

Au travers de cette exposition UCLouvain Culture fait le lien entre les combats emblématiques de l’artiste et la jeune génération. Parce que son message est plus que jamais actuel. L’objectif est de véhiculer ses idées, pour permettre à la jeunesse d’y puiser des réponses pour construire le monde de demain. Un monde plus juste, plus résilient, plus humain. L’écologie, le féminisme, la résilience, autant de leitmotiv dans l’œuvre de Julos Beaucarne.


Albums studio

Premières chansons (1970)

Premières chansons est déjà le quatrième album de Julos Beaucarne, alors qu’on eût pu s’attendre à ce qu’il soit le premier. En effet, cette compilation regroupe six titres issus de Julos chante Julos en 1967 et six autres qui n’étaient pas encore paru dans les trois disques précédents.

Il installe « Le petit royaume » dès l’abord : un monde de simplicité volontaire, sans simagrées, un univers qui tient dans la maison, accueillante, emplie d’éléments qu’on poétise, avec le paradis tout au bout. On ne sait pas vraiment en quoi consiste ce petit royaume. Il ne fait pas la démonstration d’un idéal. Et même s’il glisse quelques pistes, la poésie prend le pas sur les idées. « Toute Dame et Damoiselle », est l’autre joyau du disque. À la fois ode aux femmes et ritournelle sensuelle, la chanson évoque les ballades du temps jadis, mêlées de poésie bucolique.

Front de libération des arbres fruitiers (1974)

Les chansons et les textes de ce disque en ont fait un album majeur dans la carrière de Julos Beaucarne, de la production wallonne et même de toute la francophonie.

Lui qui joue tellement bien avec les mots et leur sonorité y proclame une langue française décomplexée et universelle, dans ses origines latines ("Amaryllis", une ode de Virgile), dans sa variantes wallonne ("Elle me l’avait toudis promis") et à travers des textes d’auteurs. Cette fois, il parodie et moque Lamartine ("Le lac").

Dans Front de libération des arbres fruitiers, se trouvent tous les thèmes, tous les attachements et toutes les ambiances de l’album.

"Front" car Julos Beaucarne propose un idéal humain et environnemental en plein choc pétrolier. Il ressent qu’il faudra lutter pour qu’il soit admis dans cette société déboussolée. "Libération", parce que rendre la liberté, c’est aussi permettre que le bien privé devienne commun, ou que notre cycle d’attachement au matérialisme puisse nous conduire à une élévation de l’âme. "Des arbres", puisqu’ils sont le poumon du monde et qu’il faut les aimer et les caresser : Julos est au cœur d’une conscience écologique encore embryonnaire en 1974. "Fruitiers", cet adjectif adoucit le reste du groupe nominal : on est bien dans un combat, mais savoureux. La pomme du jardin d’Eden n’aurait-elle pas libéré le genre humain ?

Enfin, ce nom d’album égratigne les Fronts de tous bords des années 1970, mais avec un petit côté gentil et malicieux.

Chandeleur 75 (1975)

Sur la lancée de Front de libération des arbres fruitiers, Julos Beaucarne aurait pu utiliser le même schéma d’album, mêlant poésies, virelangues, instrumentaux, chansons en wallon, …

Et c’est ce qu’il a réalisé en partie avec Chandeleur 75, l’augmentant d’une chanson engagée en l’honneur de Victor Jara (« Lettre à Kissinger »). Mais cet album est aussi celui d’un cataclysme…

Fin de l’hiver, ce 2 février 1975, dimanche de la chandeleur, Loulou, l’épouse de Julos, est brutalement assassinée par un détraqué à qui le couple avait offert l’hospitalité. Chandeleur 75 est incontestablement un album marqué par le drame, un hommage à Louise-Hélène France (Loulou). Les chansons et les textes qui lui rendent hommages sont empreints de douleur. Et d’amour aussi.

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