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Les débuts de l'électrification du combo de Miles Davis

jazz, Miles Davis, outils numériques

publié le par Bertrand Backeland

La sélection des morceaux propose de retracer les étapes clefs du début de l’électrification du combo à partir des options prises par le trompettiste d’utiliser des instruments électrifiés (et montrer aussi que ça ne s’est pas réalisé en un claquement de doigts).

La période s’étend des premiers essais en décembre 1967 jusque la consécration de la formule électrique lors du concert donné à l’île de Wight en Angleterre dans le cadre d’un festival pop-rock en Août 1970.

Dans une interview, Herbie Hancock explique cette anecdote : arrivant dans le studio il n'aperçoit pas de piano et demande alors à Miles Davis « Qu'est-ce que je suis venu faire ? ». Miles lui montre un piano électrique et lui demande d'en jouer pour la séance. Au départ la réaction de Herbie Hancock fût de dire : « Quoi ? Je vais jouer sur ce gadget, ce jouet ? ». Mais bientôt le pianiste tombera sous le charme des nouvelles sonorités. Le temps de trouver l'instrument adéquat, il commencera au celesta, puis essayera le piano Wurlitzer avant de trouver la voie du Fender Rhodes.

Miles Davis, à l’encontre d’une critique peu réceptive aux changements, va pourtant dix années après l’album KIND OF BLUE (1959) opérer à nouveau une révolution dans le monde du jazz en explorant la voie de l’électricité et proposant une nouvelle formule inédite. Il ne va cesser d’aller de l’avant, créant une véritable « école ». Il va s’entourer de musiciens capables de développer ses concepts musicaux, catalysant le potentiel de chacun pour un ensemble jazz-fusion.

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