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Critique

SKULLSPLITTER

publié le par Daniel Schepmans

Un monde personnel dans lequel on entre facilement

Sommaire

À première écoute certains passages m’ont fait penser au travail de Robert Fripp sur certains disques de David Sylvian et par certaines évocations à l’univers de Robert Wyatt. Pourtant la musique d’Eric Chenaux tient debout toute seule et ces deux réminiscences ne peuvent rendre compte de l’incroyable richesse de ce disque.

Ce Torontois est en activité depuis plus de 25 ans, il a crée un label, a composé pour des films et des  spectacles de danse contemporaine, s’est frotté à toutes les formes de musiques innovantes et a développé un jeu de guitare si original qu’on cite Derek Bailey, un des plus grands guitaristes du siècle passé, pour bien souligner la puissance de son imagination sonore et l’importance de ses expérimentations techniques. De plus il chante en croisant recherche, folk, gospel, mélodie, blues, émotion, luminosité, le tout en nous offrant une très forte impression de dépaysement tant il invente de nouvelles manières et en réalisant l’exploit d’évoquer Chet Baker.

Il possède quelque chose : un monde personnel dans lequel on entre facilement. (DS)

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