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Critique

QUAND ON SERA GRAND

publié le

Passer le cap de la trentaine, c'est entrer à pieds joints dans le monde

Passer le cap de la trentaine, c'est entrer à pieds joints dans le monde adulte et accepter les changements que cela implique. Un groupe d'amis, habitant un immeuble de Belleville, va nous guider à travers les problèmes et les choix qui s'imposent à leur nouvelle vie. Avec maturité et tendresse, le réalisateur nous montre comme il peut être difficile d'accepter la mort, celle d'un âge révolu.
D'une maîtrise scénaristique sans faille, ce film nous plonge dans cet univers de transition où chacun essaie de trouver son compte. Renaud Cohen porte un regard juste sur les mœurs générationnelles de son époque; amour, sexualité et liens familiaux sont autant de questions auxquelles auront à faire face les différents personnages. Leurs histoires respectives se racontent sous la forme d'un puzzle éclaté, mais d'une cohérence souveraine. Elles s'entrecroisent, se frôlent ou s'évitent sans arrêt, donnant au récit une dynamique sans cesse renouvelée. Une première réalisation prometteuse et pleine de vie, baignée d'une musique douce-amère qui induira les cœurs tantôt à l'espoir, tantôt à la mélancolie.
(Michaël Avenia, Liège)

 

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