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Critique

PRÉLUDE

publié le par Daniel Schepmans

Nous devenons leurs vêtements

Sommaire

Voilà la rencontre de deux musiciens dont les douceurs respectives donnent une musique d’une densité que seuls les instruments de musique sont capables de proposer. Les jeux à nu de la trompettiste et du guitariste nous habillent d’une très belle manière, comme si nous devenions leurs vêtements, ils nous donnent du dépouillement et nous en faisons du tissu et de l’intensité. Ici l’abondance est simple parce qu’il s’agit d’un don.

Pas de longue biographie d’Airelle, même si on pourrait, simplement elle a joué avec Charlie Haden, Philip Catherine, Riccardo Del Fra ou Youn Soun Nah. Nelson Veras lui est un virtuose qui rend tout évident. Ecoutez son album ‘Rouge sur blanc’ (UV6192), vous entendrez. Ici le prélude est une matière à part entière, on s’immerge et on est en plein réel. (DS)

 

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