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Critique

PAIN-NOIR

publié le par Celine Lepinois

Premier album éponyme sous le pseudonyme Pain-Noir pour François-Regis Croisier. Notre homme au timbre chaleureux nous offre un opus qui ravira les amateurs de poésie, de chanson française ainsi que de pop folk élégante et minimaliste.

Sommaire

L’artiste clermontois François-Régis Croisier présente un premier album éponyme sous le pseudonyme de Pain-Noir. Notre bonhomme au timbre chaleureux également connu en tant que membre principal du groupe St. Augustine nous a concocté un opus solo qui ravira les amateurs de poésie, de plénitude, de chanson française ainsi que de pop folk élégante et minimaliste.

Cette aventure composée de douze morceaux débute par une chanson onirique baptisée « Pain noir (à l’aube) », une pépite intimiste et délicate où l’on peut entendre le chant cristallin des oiseaux.
On poursuit le voyage avec la douce lenteur de l’envoûtant « Requin baleine ». Rapidement un sentiment de bienveillance et de rêverie nous immerge et ne nous lâchera plus tout le long du disque.

Les perles s’enchainent, avec les titres « Sterne », « Passer les chaînes », « La retenue » ou plus loin « Le jour point » qui nous plongent dans des paysages enchanteurs et sensoriels où l’on peut deviner le bruit des animaux, le clapotis de l’eau, le ronronnement de la terre ou le souffle du temps passé.

La galette renferme aussi un duo tendre et chaleureux comme le bon pain : « Jamais l’or ne dure », chanté en compagnie de la jolie chanteuse Mina Tindle.

 

Notre auteur à la plume délicate nous offre au détour d’un chemin de campagne de jolies petites histoires imaginaires aux couleurs sépia. Des thèmes comme la nature, l’amour, l’errance ou le temps qui passe reviennent continuellement tel le rythme des marées.

L’ensemble des plages libère une atmosphère bucolique et nostalgique que l’on retrouve également sur le visuel du coffret. La pochette tout comme chacun des textes sont illustrés de vieilles photos de famille en noir et blanc. Dans ces clichés mal cadrés récupérés dans la maison de ses grands-parents à Montluçon, on découvre avec émotion des scènes et des paysages datant de l’enfance de son père.

Bref, un disque sobre et personnel à découvrir absolument !

 

Lépinois Céline.

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