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Critique

LINDER (MAX)

publié le

Quand on évoque le cinéma burlesque, les premiers noms qui viennent à l’esprit sont ceux de Charlie Chaplin ou Buster Keaton. Mais dans l’ombre de ces géants comiques se cache le fantôme d’un certain Max Linder.

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À la fois acteur, réalisateur et scénariste, Max Linder aura apporté au burlesque raffinement et inventivité. Issu du théâtre, Linder va créer pour le cinéma le personnage de Max, dandy gaffeur et charmeur qui inspirera plus tard le Charlot de Chaplin. Réalisant lui-même la plupart de ses courts-métrages, il introduira dans ses mises en scène un souffle neuf, innovant dans la composition de ses plans, dans les mouvements de caméra. L'occasion nous est offerte de découvrir une partie de l'œuvre de celui que Chaplin considérait à juste titre comme son maître. Outre une compilation de courts métrages, Maud Linder-Leuvielle, la fille de Max Linder, propose également deux œuvres originales réalisées à partir de films de son père. La première est un montage de trois films américains (Soyez ma femme, Sept ans de malheur et L'étroit mousquetaire). Plus intéressante sans doute, sa seconde initiative (L'homme au chapeau de soie) est une sorte de documentaire où, au moyen d'extraits de courts-métrages, elle redécouvre la vie de ce père qu'elle n'a que très peu connu

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