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Critique

TONIGHT AT THE ARIZONA

publié le

Ils sont trois, Simone, James et Ian, les frères Felice, auxquels se rajoutent des fraternités de cœur.

Ils sont trois, Simone, James et Ian, les frères Felice, auxquels se rajoutent des fraternités de cœur: leur bassiste Christmas, le bien nommé.
Leur musique évoque discrètement leurs arrières grands-parents immigrants italiens qui gagnèrent le nouveau continent, dont ils ont hérité d’un vieil accordéon asthmatique et probablement d’une mandoline qui se désaccorde tout le temps.

Il n’empêche qu’avec une instrumentation réduite souvent à une seule guitare acoustique, les Felice ravivent la flamme de The Band qui logeait dans la maison de Big Pink et du Dylan qui habitait Woodstock, état de New-York, dont les frangins sont justement issus.

A leur tour ils partent en quête de ce qui fait la musique folklorique et populaire américaine mais sans plonger le bec enfariné dans le passé.

La voix est désabusée, blessée par les va-et-vient de la vie, mais miraculeusement elle a su garder cet espoir inouï qui lui permet de continuer à chanter, de prouver qu’il y a encore de l’humanité au cœur de ces gens bousculés qu’ont dépeint des décennies plus tôt William Faulkner et Steinbeck. Que tout ça arrive à tenir dans un seul disque est la véritable prouesse de Tonight At The Arizona. [retour]

Brigitte Lebleu

 

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