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Critique

ERNEST ET CÉLESTINE

publié le

Avec ses dessins pastel vintage et son animation des plus sereines, Ernest et Célestine fait presque figure d’exception dans le monde de l’animation moderne.

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Pour un ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et, comme de juste, il est tout aussi déplacé pour un rongeur de fréquenter ces grosses boules de poils mal léchées. Pourtant Ernest l’ours et Célestine la petite souris, deux âmes solitaires vont enfreindre ces conventions…

Avec ses dessins pastel vintage et son animation des plus sereines, Ernest et Célestine fait presque figure d’exception dans le monde de l’animation moderne. En adaptant les livres de Gabriel Vincent, Vincent Patar et Stéphane Aubier (Panique au village), associés pour la cause à Benjamin Renner (dont c’est le premier long métrage), signent un film tour à tour drôle, poétique et plein de tendresse.

Sous ses dehors très enfantins, Ernest et Célestine s’avère pourtant moins mièvre qu’il ne le laisse penser et s’il se destine avant tout aux plus jeunes, les parents apprécieront également l’humour et le discours.

Loin de la frénésie visuelle de certaines productions assistées par ordinateur, ce petit film d’animation distille avec beaucoup de charme ces petites tranches de vie qui jonchent le quotidien. Le scénario (signé Daniel Pennac) à la fois intelligent et enthousiaste, soulève quelques éléments importants pour l’enfant tels que la tolérance, l’entraide ou encore l’importance de suivre ses aspirations profondes.

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