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Critique

NO CITIES LEFT

publié le

Soixante-six minutes de musique dense, irrémédiablement plongée

 

Soixante-six minutes de musique dense, irrémédiablement plongée dans le noir, qui reprend, sans le pasticher, l'art de la mélodie romantique torturée, façon The Smiths.
La voix de Murray A. Lightburn, maître d'œuvre de ce projet, ne laisse d'ailleurs peser aucun doute quant à la muse qui l'inspire (Morrissey, bien-sûr !). Ces compositions portent la griffe d'un esthète ambitieux qui n'a pas peur d'effrayer (l'intro free jazz de Pinned together, falling apart ) pour mieux séduire ensuite. La tête vide et pleine à la fois, la bouche pâteuse, le cœur battant à tout rompre, l'âme chamboulée, les yeux tentant de se réhabituer à la lumière, on ressort de cette gratifiante expérience meurtri, mais déjà prêt à appuyer sur la touche « repeat » du lecteur…
( Lionel Charlier, Seraing)

 

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