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Critique

DEABLERIES

publié le par Celine Lepinois

Le duo Arlt présente « Deableries » son quatrième album studio chanté en français. Un recueil de douze chansons où nos deux compères se lâchent une fois de plus à travers une musique aux accents expérimentaux.

Sommaire

Le duo Arlt (Éloïse Decazes et Florian Cashera alias Sing Sing) présente « Deableries » son quatrième album studio chanté en français. Dans ce recueil de douze chansons (dont deux reprises « Grande Fille » et « Sous le ciel  de Lille »), nos deux compères se lâchent une fois de plus à travers une musique aux accents expérimentaux. Leur liberté artistique donne naissance à un ensemble composé de bizarreries textuelles, de bruits étranges et dissonants mêlé au chant trituré d’Éloïse.

 

L’opus démarre et se referme par un surprenant « Piège à loup ». Ce premier morceau épuré enchaîne les notes caressantes et envoûtantes. Il clos aussi l’album dans une sorte de vacarme jubilatoire et oppressant.

On poursuit cette aventure avec une chanson poétique et décharnée « Nue comme la main », puis la comptine abrupte et glaciale « La rhubarbe » formée de paroles répétées en boucle.

Dans ce projet enregistré à quatre, notre couple est épaulé par le musicien Mocke (Holden, Midget !) qui transpose sa poésie à travers un jeu de guitare sensuel et aérien. Et par le multi-instrumentiste Thomas Bonvalet qui enveloppe les mots de sonorités insolites (concertina, mouth organ ou banjo) pour le plus grand plaisir de nos oreilles !

Plus loin, un titre plus intime « L’enterrement » questionne nos émotions, « De plein fouet » crépite sous des airs médiévaux et funky tandis que « Le cancer » plus bluesy nous entraine dans une étrange valse chamanique.

Toutes ces pépites s’amusent à jouer avec les contraires : noir et rose, âpreté et douceur éthérée, froid et chaleur, ombre et lumière ou voix de terre et voix d'eau.

Les textes prononcés « comme des riffs de guitare » (selon ARLT) tout comme la musique offrent un univers minimaliste proche de leur premier album « La langue » paru en 2010.

Des « Deableries » (mot issu du vieux français) biscornues qui séduisent, magnétisent et effrayent autant qu’elles mettent à mal les codes de la chanson française !

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                         

                                                                                                                                                                                                                                                           A découvrir !

                                                                                                                                                                                                                                                          Lépinois Céline

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