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Valoriser la communication associative et la recommandation culturelle grâce aux réseaux sociaux alternatifs

le 30/11/2018 et le 07/12/2018 - CFS | Collectif Formation-Societe

numérique

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publié le


Première journée, le 30/11 : maîtriser les algorithmes dans le cadre de la recommandation culturelle.

En matinée : Dérouter les algorithmes

"Que se passe-t-il derrière l’écran entre le moment où nous terminons de regarder une vidéo et que Youtube ou Netflix nous en propose une nouvelle ? Comment Spotify fait-il pour déterminer les artistes ou les chansons qui pourraient nous plaire ? Nous vous proposons de répondre vous-mêmes à ces questions en jouant le rôle des ingénieurs qui créent des algorithmes de recommandation. En appréhendant les questions qui animent ceux qui les programment, il est plus aisé de comprendre les enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels auxquels les citoyens font face lorsqu'ils utilisent des services en ligne."


En après-midi :

Après s’être familiarisé à l’utilisation pratique des algorithmes, l’après-midi nous tenterons de comprendre les implications qu’ils entraînent. En effet, ces algorithmes produisent notamment des profils : d’œuvres, de publics, mais aussi d’assurés sociaux, de consommateurs, d’amis, d’amoureux, de criminels potentiels, de travailleurs, d’élèves... dont on se sert de plus en plus comme données de base pour agir.

Bien entendu les algorithmes ne veulent rien, ils n’ont pas d’avis politique ni d’intérêts à défendre, mais leur utilisation de plus en plus massive dans toutes sortes de dispositifs n’est pas sans conséquence. Ce sont des algorithmes qui suggèrent une musique à écouter, un livre à acheter, un film à aller voir au cinéma (même lorsqu’il s’agit d’avis d’utilisateurs ceux-ci sont classés par un algorithme). Il y a, en retour, une manière d’écrire, de composer, de présenter un livre ou un album qui sera plus conforme aux critères des algorithmes, etc. Des profils d’utilisateurs, de consommateurs, d’auditeurs… détectés en même temps que produits à l’aide d’algorithmes.

C’est ce rapport au monde que nous allons tenter d’appréhender, à partir de la connaissance acquise le matin, des savoirs que l’on possède et d’une série d’apports théoriques.

La culture est confrontée à ce changement, et elle est aussi l’un des milieux dont on peut attendre une capacité à produire un savoir sur ce changement profond.

Il ne s’agit pas de dénoncer ou de revendiquer, de regretter ou d’espérer, mais simplement de se familiariser avec les différents enjeux, parce que d’un point de vue pratique c’est indispensable.


Public : Opérateurs culturels et associations

Prix : 50 €

Adresse : CFS, 26, rue de la Victoire, Bruxelles

Date : 11 octobre

Infos et réservations : Catherine Léonard. Catherine.leonard@cesep.be

Tél : 067 89 08 65

>  Les deux journées forment un tout mais il est possible de s’inscrire à une seule journée.


Deuxième journée, 07/12 : initiation et usage des réseaux sociaux alternatifs, en phase avec les politiques culturelles publiques.

Difficile, voire impossible, d’être absent de Facebook lorsque l’on fait de la recommandation culturelle ou que l’on souhaite assurer la promotion de ses événements.

Et pourtant. Qui est en mesure d’estimer le réel impact d’une communication sur Facebook, lorsque l’on sait que les algorithmes qui décident de ce qui est transmis sur le fil d’actualité de ses amis et fans privilégient le buzz et l’information sponsorisée ?

Difficile aussi d’épanouir son public dans un réseau en procès avec la Commission vie privée belge pour non respect de la législation sur la vie privée. Difficile enfin de travailler à l’émancipation de ses publics en les envoyant dans un environnement ultra formaté qui conditionne ses utilisateurs en les bombardant de publicités micro ciblées et en les saturant d’informations prédigérées choisies par les algorithmes de prédiction comportementale de Facebook.

Des alternatives existent, libres, décentralisées, respectueuse de la vie privée. Diaspora est un réseau social libre développé par une communauté de contributeurs bénévoles.  Contrairement à Facebook, ce réseau social fonctionne de façon décentralisée, c’est à dire sur une série de serveurs indépendants, qui peuvent être reliés entre eux. Parmi les serveurs francophones, on trouve Framasphere mis en place par Framasoft, association française loi 1901 qui a mené la campagne Degooglisons Internet avec le succès que l’on sait. 

Diaspora propose des fonctionnalités similaires à Facebook. Vous pouvez échanger des messages, des liens, des vidéos et des photos avec vos amis. Vous pouvez aimer ou repartager les messages de vos amis. Vous pouvez également commenter ces messages et identifier des personnes dans vos publications. Tout n’est pas identique. Diaspora  ne propose ni la création de page (entreprise, activité…) ni la création de groupe. Vous n’aurez donc pas la possibilité de devenir « fan » d’un acteur ou vous abonner une page. Mais il est possible de rendre son profil public, permettant ainsi à des organisations de s’en servir comme page de présentation, ou d’être utilisé comme blog. lL’un des points forts de ce réseau social libre est la facilité avec laquelle on peut voir tous les articles liés à un sujet qui vous intéresse, grâce au système de mots clés et participer directement à la conversation. Autre atout : Diaspora  intègre un éditeur  permettant une mise en forme très simple

Comment utiliser efficacement Facebook sans se faire piéger ni sans piéger ses utilisateurs, comme assurer une présence efficace de son association sur les réseaux alternatifs libre : au cours de cette journée, les participants auront l’occasion de découvrir les principales fonctionnalités de Diaspora et d’en tester les possibilités. Ils pourront également découvrir les trucs et astuces pour «dérouter» les algorithmes de prédiction comportementale des réseaux sociaux propriétaires.

Public : Opérateurs culturels et associations

Prix : 50 €

Adresse : CFS, 26, rue de la Victoire, Bruxelles

Date : 18 octobre

Infos et réservations : Catherine Léonard. Catherine.leonard@cesep.be

Tél : 067 89 08 65

>  Les deux journées forment un tout mais il est possible de s’inscrire à une seule journée.

Les formateurs

30/11
En matinée: Valentine François et Maxime Verbesselt: animatrice et animateurs à Action Médias Jeunes.

Une organisation de jeunesse d'éducation aux médias qui a pour mission de susciter une attitude réflexive et critique des jeunes face aux médias. Pour un aperçu du travail de l’association : http://www.actionmediasjeunes.be/

 
L’après midi : Guillermo Kozlowski, chercheur formateur à CFS asbl, association d’éducation permanente qui s’intéresse à la questions de la production des savoirs sur les technologies de l’information à partir de nos expériences pratiques . Pour un aperçu plus détaillé vous pouvez consulter leurs analyses récentes: http://ep.cfsasbl.be/Nettoyage-virtuel ou http://ep.cfsasbl.be/Les-vieilles-pedagogies-des-opprimes-numerique-algorithmes-et-tout-ca
 
Ce programme à été conçu avec l’aide de Beatrice Minh et Lapo Bettarini de la Concertation. 
 

07/12 
Jean-Luc Manisse
du CESEP. Le CESEP a mené un long travail de recherche sur le fonctionnement pratique des réseaux sociaux.
Les analyses du CESEP concernant les nouvelles technologies: https://www.cesep.be/index.php/publications2/analyses/nouvelles-technologies.

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